Infos en vrac du 14 juin


Inclassable / vendredi, juin 14th, 2019

Coucou c’est moi !

Et non, je ne suis pas morte dans d’atroces souffrances, seule raison valable qui aurait pu expliquer une absence de deux mois. DEUX MOIS les gens ! Y a des fois, je m’espante moi-même. (Oui, alors pendant tout ce temps, il s’est passé un certain nombre de trucs, et j’en ai profité pour apprendre de nouveaux mots venus de contrées lointaines et exotiques – Perpignan en l’occurence). Traduction pour les non bilingues : je m’éblouie, je m’étonne, je me consterne, je me sidère, bref, je vous laisse choisir le synonyme adéquat en fonction de la situation.

Pendant ces deux mois, il y eu des anniversaires, du champagne, de l’aventure, des réceptions somptueuses, des heures passées dans ma cuisine, des bondieuseries, re de l’aventure, beauuuucoup de rosé, des coups de soleil, des retrouvailles, re beauuuucoup de rosé, une prise de conscience, une prise de risque, un dénouement attendu de longue date. Ouai, tout ça ! C’est parti.

# Les 50 ans de papa génial

Je commencerais par rappeler, à ce sujet, que je suis outrageusement jeune par rapport à mon mari (faudrait pas que certains d’entre vous puissent penser que j’ai passé la barre des 40 ans).

Papa Génial donc, qui reste au demeurant extrêmement jeune dans sa tête (mais pas dans son corps en revanche, son dos le fait tellement souffrir qu’il lui arrive presque de sortir la canne pour marcher le pauvre), vient de passer allègrement le cap des 50 ans. J’allais dire d’un pas léger, mais ça serait pas crédible du coup, rapport à la canne sus-citée (coeur avec les mains, #jetaimequandmeme). Bref, on a fêté l’évènement au moins 4 fois depuis deux mois, pas impossible qu’on recommence encore une fois (quoique la dernière fois, ça a duré 4 jours, du coup ça suffit peut être ?).

# On a vidé la maison de campagne

Je vous en parlais ici, mon père a vendu la maison de campagne, au grand désespoir des mes filles. On ne va pas se mentir, la perspective d’avoir enfin une chambre chacune d’ici un an a globalement bien aidé à sécher leurs larmes. Mais le principal n’est pas là, non. Parce que le truc, quand on vend une maison (ça marche aussi avec un appartement notez bien), c’est qu’il faut la vider car non, généralement les nouveaux propriétaires n’ont que faire de vos propres affaires. Il faut donc s’en occuper soi même mes pauvres amis.

Nous avons donc passé quelques weekend et une partie des vacances de Pâques à faire des cartons, à emballer la vaisselle dans du papier journal, à charger puis décharger des camions entiers de meubles, puis une camionnette (pour les dernières merdouilles qui restent à la fin, dont on se sait évidemment pas quoi faire, mais qu’on garde quand même parce « qu’on ne sait jamais »). Tout ça pour que tout ce merdier se retrouve chez moi, étant la seule à posséder suffisamment d’espace pour conserver les vestiges de la famille en CDI.

# Un weekend à Paris

Comme vous le savez déjà, ça fait trois ans qu’on se fait un weekend entre copine à l’arrivée de l’été (enfin, de l’automne présentement, au vue de la météo du mois de mai mais bref, ne parlons pas de ça). Le trip 2018 fut un cru exceptionnel (Naples, 4 jours, péripéties à lire ici), mais celui de 2019 s’est pas mal défendu (Paris, 3 jours, article pas encore écrit, ne me jugez pas).

Nous n’étions que deux sur les trois habituelles (la troisième lit ces lignes donc je ne ferai aucun commentaire naturellement (coeur avec les mains, #ontaimequandmeme)), mais c’était quand même super chouette. Au programme : la collection Courtaud à la Fondation Vuitton, le musée YSL en nocturne, les magasins, Le malade imaginaire avec Daniel Auteuil, le musée de Cluny, Vasarely à Beaubourg et le musée Grévin. On va pas se mentir, le programme fut dense mais fabuleux. On s’est récompensé de tous ces pas accumulés par des petits restos magnifiques. Je vous en dirai plus si j’arrive à finir mon article sur le sujet.

# Une préparation au baptême

Et oui, c’était la der des der là aussi, la préparation du baptême de num4. Avec ces moments de solitude intense quand le curé de la paroisse demande pourquoi on veut faire baptiser notre enfant à une assemblée de parents désemparés de devoir prendre la parole devant des inconnus (syndrome bien connu sous le nom de « Syndrome de Cartapus » : on pense qu’en ne bougeant plus que les yeux, on va devenir invisible). Bref, j’ai pris pitié de ces braves hères, et j’ai fait avancer la cause, une dernière fois, avec des trémolos dans la voix et la larme à l’oeil (nan, je déconne, en fait je pensais plutôt à l’apéro qui m’attendais à la maison, ce qui n’est pas très chrétien comme réflexion).

J’ai évidemment pris sur moi de faire les livrets de messe pour les deux autres familles qui faisaient baptiser leur enfant en même temps que le notre. Je nous sentais pas sortis des ronces sinon (et puis j’avais déjà le modèle tout prêt, vous pensez bien qu’avec trois baptêmes au compteur, j’étais rodée). J’ai enfin priée pour que le soleil fasse enfin une apparition, début juin il était temps qu’il se mette au taf.

# Quatre jours de fête

Je vous annonçais des réceptions somptueuses et on ne va pas se mentir, elles l’ont été ! Parce que le soleil a effectivement été de la partie non pas un jour, non pas deux jours, mais tout le weekend de l’ascension ! Les gens qui ne viennent nous voir que pour ce genre d’occasion ou presque (parce qu’ils habitent à dache hein, pas parce qu’ils ne nous aiment pas trop) ont, de fait, l’impression qu’il fait toujours un temps radieux à la maison (rapport au fait qu’en avril 2017, pour le baptême de num3 et mes 35 ans, on a eu 40 degrés pendant trois jours) alors qu’en fait pas du tout évidemment.

Ce weekend mérite à lui seul un article (la déco était très instagramable, ça serait dommage de ne pas vous en faire profiter !). J’avoue que tout ceci fut particulièrement réussi, grâce à mes talents d’organisatrice à n’en pas douter (bien évidemment), et à l’expérience aussi, qui m’a permis de déléguer plein de choses cette fois-ci (le fait que mes beaux-enfants aient le permis a certainement joué à un moment). Je ne vous cache pas que j’ai mis trois jours à m’en remettre, et que la journée au boulot le lundi a été compliquée.

# Trois jours dans le sud

Comme à partir du jeudi on se sentait mieux, on s’est dit qu’un weekend de trois jours sur la presqu’île de Giens pour une cousinade à 80 personnes, c’était pile ce qu’il nous fallait pour repartir du bon pied la semaine suivante. Et pour corser le tout, on a décidé avec mon frère et ses enfants de ne faire qu’une seule voiture (enfin, qu’un seul minibus du coup).

Nous voilà donc partis dès 5h du mat’, en minivan, direction Aix. Oui, parce que comme on avait peur d’arriver un peu trop tôt à Giens, mon frère a proposé qu’on se fasse l’ascension de Ste Victoire : « départ du parking 10h, tu verras il n’y a qu’une heure trente de monté, on pic-nic au milieu de la descente et hop, on est à Giens pour 17h ». Moi, toujours extrêmement confiante avec les hommes de ma vie (peut être trop du coup, je devrais probablement en tirer des leçons), j’ai dit banco. Je vous spoile la fin : j’ai cru qu’on allait tous mourir (j’ai le sens de la mesure, mais vous commencez à le savoir).

Tout avait bien commencé, l’horaire était respecté à la minute, il faisait déjà un peu chaud mais qu’à cela ne tienne, une casquette, de la crème solaire et hop, en avant Guingamp. Alors déjà, notons que num3 avoisine désormais les 17kg et ne gambade pas encore comme un cabris. Il faut donc la porter. Tout comme num4, même si la charge est évidemment moindre. D’autre part, 1h30 pour monter, par l’itinéraire qu’on avant choisit, je veux bien y croire, mais surement en courant (et on a clairement raté cette subtilité). Quand à partir avec sept litres d’eau pour 9, c’était une erreur de débutants (que nous ne sommes pourtant pas mon frère et moi). Bref, pour vous la faire courte : plus d’eau une fois arrivés en haut, 2h30 pour monter, pic-nic au prieuré puis 50 minutes pour monter à La Croix et en redescendre (clairement, j’ai senti que Dieu nous mettait à l’épreuve ce jour là, avec cette foutue croix qu’on n’atteint jamais), puis 2h15 pour redescendre, avec num3 au bord de l’insolation, des grands qui en avaient ras la casquette (mais qui n’ont pas trop moufté, on les en remercie encore). On était content de faire trempette dans le ruisseau à l’arrivée, et on a dévalisé en eau la première aire d’autoroute croisée. On s’est pointés, crados et épuisés au Belambra où nous attendait la famille réunie, avec 2h de retard (ils étaient déjà tous à table). Je peux vous dire que le rosé ce soir là avait un goût de paradis.

On s’est récompensé le lendemain avec des baptêmes de plongée pour les grands, mon frère et mon père, et une plongée explo pour moi (la première depuis 10 ans au bas mot). Le reste du week-end disparait dans un nuage de rosé et de discutions jusqu’à pas d’heure avec les cousins.

Bref, c’était chouette !

# Une prise de conscience

Oui parce que vous je ne sais pas, mais moi je viens de me rendre compte que les nains étaient en vacances dans 15 jours. Ce qui est clairement impossible, vu qu’on est le 14 mars. Juin ? Vraiment ? Mais alors en plus de la fin des cours, ça veut dire qu’on va aussi devoir se coltiner les spectacles de fin d’année et autres fêtes de l’école ? J’aurais du mourir sur Ste Victoire, la fin d’année aurait eu du panache.

# Une prise de risque

Vous n’avez certainement pas remarqué (parce que vous vous en foutez comme de votre première paire de chaussette naturellement), mais le blog est désormais aussi sécurisé que Fort Knox. Parce que oui, j’ai réussi à me jouer de la technique, je lui ai fait un passement de jambes tel un MBapé du langage binaire, et je l’ai passé en https. C’est peut être rien pour vous, mais je m’auto-congratulais joyeusement hier après-midi (après m’être mis en PLS lorsque le thème du site s’est fait la malle sans que je lui demande mais heureusement, rien d’irrémédiable pour moi qui était entre temps devenue la réincarnation de Steeve Jobs donc).

# Un dénouement attendu de longue date

J’ai connu une autre victoire sur les éléments la semaine dernière, et quelle victoire ! J’ai vaincu l’administration française. En toute simplicité. Le genre de miracle qui n’arrive qu’une seule fois dans une vie. J’espère que je n’aurai pas de pépin à l’avenir, parce que j’ai grillé mon unique cartouche du coup.

Rappelez-vous, je vous expliquais ici que j’avais du abdiquer devant tant de duplicité. Et bien retournement de situation les amis, ma patience a triomphé (et croyez moi, j’avais je n’aurais cru pouvoir écrire cette phrase un jour) : je suis auto-entrepreneuse !! (musique de Rocky, trompettes claironnantes, ce que vous voulez mais fonds sonore qui claque). J’ai même pu créer mon espace personnel sur le site du gouvernement. Je crois que je vais mettre ça au même niveau de satisfaction que d’avoir vaincu Ste Victoire. Rien que ça.

Enfin voilà, j’ai de la matière à écrire pour les semaines à venir, j’espère simplement pouvoir trouver le temps de me poser pour arriver à bout de ces articles en devenir. Je vous dis donc à très vite, et bon courage pour les kermesses de fin d’année 😉

7 réponses à « Infos en vrac du 14 juin »

  1. Hello,

    ça y’est, je me suis inscrite à ta newsletter! du coup, même sans FB (et oui, je milite pour le unplugged), je peux du coup lire tous tes articles. Et qu’est-ce que je me marre!!

    Merci à toi et à très vite un mercredi de juillet!

    Bisous

    1. Non mais m’en parle pas, ils ont passé les deux derniers mois en vacances (en tout cas, c’est l’impression que ça m’a laissé) ! À bientôt 😉

    1. Je crois que c’est Virginie de Ne le dites à personne qui s’était lancée il y a quelques semaines en suivant le tuto de No Tuxedo. Eh ba… ça fonctionne ! Il est super bien expliqué, pas la peine d’être un hacker de première et on n’y passe pas l’après midi entier 😉

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