Chroniques d’une famille nombreuse en confinement – JOUR 4


Famille nombreuse / jeudi, mars 19th, 2020

Je vais être franche avec vous, notre journée n’a pas été franchement passionnante. J’en veux pour preuve que j’ai fait la sieste. Ouaip, ça y est, j’ai passé un cap. Il n’aura suffit que de 4 petits jours pour me pousser à passer le temps en dormant. Affligeant.

On a tellement de temps que ça me fait perdre tous mes repères. D’habitude, dans ces cas là, je m’interroge, je tergiverse : « bon, j’ai 6h devant moi, je fait quoi ? Livre ou couture ? Ecriture ou film ? Sport ? (Ha, ha, elle est drôle celle-là). J’sais pas, j’hésite ». Maintenant, on n’a plus à choisir. On peut tout faire. Toute cette liberté moi ça me fout les jetons. Heureusement qu’on a l’école à la maison !

Bon bref, tout ça pour dire qu’hormis une réflexion extrêmement pertinente d’Isis sur la choupitude probable des scarabées géants (mmmoui ma chérie, je suppose) ; un mail d’H&M pour me dire qu’attention, mes points fidélité arrivent à expiration (bravo pour le timing les gars, chapeau) ; un twerk endiablé de num4 quand il a vu arriver la pizza ce midi ; le visionnage de la Pat Patrouille par num3 en anglais (le générique est vachement plus rock&roll en VO), un atelier pâte Fimo pour num1 et la réalisation par moi même d’un banana bread a priori succulent, pas grand chose à signaler.

En revanche, hier soir, on a tenté une nouvelle série sur Netflix. Il faut vous dire qu’on est, depuis quelques années et comme beaucoup d’entre vous je suppose, devenus incapables de regarder un autre format que celui de la série. En ce qui me concerne, au delà de 45 minutes il me faut une pause. Comme les enfants en voiture, tout pareil (non, pas à cause de la taille de ma vessie non, c’était une image).

J’aimerais être capable de vous dire qu’on n’est pas très télé, voire même qu’on n’en a pas (ce qui est quasiment le cas en fait, on doit être les derniers français a disposer d’une antenne râteau sur le toit, avec une qualité d’image très relative) mais ça n’est pas le cas. Loin de là même. Bon, faut dire que la télé, Papa Génial c’est un peu son métier (il les fabrique hein, il passe pas dedans – quoi que ça lui soit arrivé une fois il y a quelque temps, mais je m’égare). En revanche, on ne s’en sert que pour regarder des films. Et des séries donc. BEAUCOUP de séries. Tellement de séries qu’on a un peu fait le tour de Netflix (Peaky Blinders, The Americans, Downton Abbey, The Crown, Breaking Bad, Grace et Franky, 10 pour cent et j’en oublie évidemment des tonnes).

C’est comme ça qu’on a commencé Les 100 hier soir (après avoir laissé sa chance à Vikings sur 5 épisodes, sans succès). Alors pour le pitch, c’est pas compliqué : 100 ans après un holocauste nucléaire qui a poussé l’espèce humaine à partir vivre sur une sorte d’ISS géante, le chancelier de tout ce bordel (un gentil), épaulé du médecin général de la base (une gentille aussi, accessoirement la femme du meilleur pote du vice-chancelier, qui a été tué par ce dernier pour traîtrise – vous me suivez ?), envoie 100 gamins tout juste majeurs et en théorie repris de justice (mais parmi lesquels se trouvent la fille du médecin et le fils du chancelier – vous me suivez toujours ?) sur Terre pour vérifier si l’air est redevenu respirable. Tout ce petit monde est bien évidemment pourvu de bracelets électroniques, officiellement prévus pour suivre leurs signes vitaux de la-haut. Les deux héros (la blonde et le black, histoire d’être bien politiquement correct), évidemment vus comme des traitres par les 98 autres rebus de la société (en grande majorité des brunes c*nnasses et des chevelus violents et/ou grandes gueules), ont pour première mission d’aller chercher à bouffer pour tout ce petit monde puisque très vite, la blonde futée se rend compte qu’ils ont atterri sur la mauvaise montagne (le karma, quand ca veut pas, ça veut pas).

Bon, niveau éthique c’est quand même moyen déjà à la base. Les boomers, ils savent qu’ils ont quand même bien deconné (enfin, leurs parents en l’occurrence), et ils n’ont pas le courage d’aller vérifier par eux même leurs théories. Du coup, ils sacrifient les jeunes qui de toute façon sont en tôle (et font d’une pierre deux coup, en libérant au passage de l’espace carcéral). Sauf qu’on fini par apprendre qu’en fait, c’est bien la merde aussi sur l’ISS puisqu’il ne leur reste que 3 mois d’oxygène. Ajoutez à ça un vice chancelier vicieux et arrogant (celui qui a fait tuer son meilleur pote, le mari du doc, vous y êtes ?), et vous aurez toute la panoplie des lieux communs disponibles au répertoire.

Voilà, Y’a quand même 7 saisons disponibles alors par acquis de conscience, on se fait l’épisode 2 ce soir, histoire d’être bien surs de ne pas avoir envie d’aller plus loin. Je vous tiens au jus (et si vous avez des propositions de séries kiffantes, je prends !).

À demain les biquets. Merci. Bisous. Merci

2 réponses à « Chroniques d’une famille nombreuse en confinement – JOUR 4 »

  1. La pâte Fimo, je ne sais pas ce que j’ai ! A chaque fois que j’ai essayé, j’ai fait de chouettes choses… qui ont cramé au four. Lamentable ! Le pire, quand j’étais animatrice en centre aéré, les gamins s’étaient vraiment impliqués… une catastrophe !
    Bon courage pour les jours restants…

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