Bilan du mois de janvier


Famille nombreuse / lundi, janvier 28th, 2019

Et voilà. On a à peine le temps d’envoyer nos voeux, de prendre de bonnes résolutions et de faire cramer le sapin que bam ! Fin janvier ! A croire que nos mères avaient raison (diantre, comment cela est-il possible ?) : plus ça va, et plus le temps passe vite. « Rhooo, la banalité du constat, elle s’est pas foulé la meuf ». Sauf que force est de constater que si le temps passe vite, c’est qu’il est bien occupé, mon temps. Je vous laisse juge de mon bilan du mois de janvier.

#1 la voiture

Ah, ma voiture ! Ça aura été tout un poème en ce début d’année. On a commencé par un rétro violemment arraché par une portière stationnée là, nonchalamment le long de la rue, et qui a souhaité s’ouvrir (probablement pour s’étirer d’un trop long voyage) sans trouver judicieux d’utiliser un outil petit certes, mais néanmoins extrêmement utile pour qui n’a pas les yeux dans le dos (à priori, tout le monde donc, hormis peut être quelques mères de famille nombreuse échaudées par les conneries répétitives – et lassantes du coup – de leur progéniture, mais je m’égare) j’ai nommé : le rétroviseur. C’est donc le mien, de rétroviseur, qui a morflé, et bien correctement au vue du montant de la facture (j’dis ça j’dis rien, mais un rétro du XXIe siècle, c’est peut être pratique, dégivrant, électrique, toussa toussa, mais ça coûte un rein). 

Bref, appel à l’assurance, expertise, immobilisation du véhicule pour deux jours de réparation, je récupère ma bagnole propre comme un sou neuf le 11 janvier. Pour avoir un accident le 14 (une sombre histoire de priorité non respectée, de clignotant non mis et de virage à droite mal fichu, je vous passe les détails mais c’est 100% pour l’autre conducteur – car oui, c’était un homme au volant – c’est tout ce qui compte, mon honneur est sauf).  

Tout ça pour rouler depuis quinze jours avec une bagnole mes amis… On dirait que j’ai fait du stock-car avec. Si vous soyez passer une 3008 gris foncé avec la porte arrière gauche défoncée, qui gondole et qui ferme pas bien, c’est bibi. 

#2 la santé

Au rayon « c’est trop calme, j’aime pas trop beaucoup ça », on a évidemment la santé. Num4 a trouvé rigolo d’inaugurer l’année avec une double otite, elle-même doublée d’une double conjonctivite (c’est pas moi qui double tout hein, c’est le médecin. Non, moi je me contente de dire qu’il est sourd, qu’il a mal et qu’il a les yeux pleins de merde – aveugle quoi – ce qui fait beaucoup pour la même petite personne, j’en conviens). Six premiers jours d’antibios, pour retourner chez le médecin deux jours plus tard et se faire entendre dire « c’est dommage, les antibios à cet âge, c’est soit 6 jours soit 10. Là à priori, 6 jours ne suffisaient pas ». Merci. Belote, re-belote et dix de der.  Il en a repris pour 6 jours donc (tout ça nous a mené au 21 janvier). 

Ah si, j’ai appris à cette occasion que le lait maternel direct dans les yeux chiasseux faisait des miracles (testé et approuvé). Bon, évidemment, en cas de conjonctivite, encore faut-il être en capacité de fournir du lait maternel. Je ne vous cache pas que l’astuce fonctionne donc une fois, deux dans le meilleur des cas (à la fois parce qu’on espère que la conjonctivite ne se répète pas tous les mois, et à la fois parce que je connais peu de mères qui allaitent encore passé 6 mois-1 an).

Pour ne pas être en reste, Num1 a passer trois jours la tête au dessus d’une bassine qu’elle trainait partout tel un doudou 3.0. Elle a eu le bon goût de ne partager avec personne, c’était déjà ça de pris.

#3 la banque

Que serait un bilan foireux de début d’année sans un petit passage sur nos chers amis les banquiers (je me permets, j’ai été l’une des leurs pendant 10 ans, j’ai donc tous les droits à ce sujet) ? Je ne vais évidemment pas rentrer dans les détails de mes déboires financiers, cela ne nouuuus regarde pas comme dirait l’autre (et sans aucun intérêt pour vous surtout), mais globalement, je peux vous dire que je crois (en tout cas j’espère) avoir fait le tour de toutes les conneries faisables dans ce secteur (je triche un peu, tout ça dure depuis un an environ, je leur ai donc largement laissé le temps de me montrer l’étendu de leur imagination à ce sujet). 

La dernière en date : « ah mais madame, je suis désolé mais nous n’avons absolument AUCUN moyen de joindre ce service, ni mail ni numéro de téléphone ». Ok, donc votre établissement est capable de montages financiers dignes de l’Affaire Thomas Crown pour que vos clients s’évadent (fiscalement parlant), mais vous n’êtes pas foutu de joindre le pauvre pécore du coin qui a comme seul job de décider de faire des virements ou non. Bon. Bon, bon, bon. Je vais faire semblant de vous croire les gars, ça me permettra de continuer à vous appeler Pilate (Ponce de son prénom). M’enfin en attendant, j’ai l’image de 5 ou 6 clampins, barricadés dans leur bureau comme dans une planque du FSB en plein Washington des années 70, seuls, ne pouvant compter que sur eux même (et encore, ils se méfient les uns des autres, dès fois que Machin ait été retourné par la CIA). Non mais pardon, c’est du grand n’imp’, personne ne vit dans The American’s, en vrai (sauf les vrais espions, mais je ne crois pas que les employés de ma banque soient de vrais espions. Ou alors ils font vachement bien leur job de trouducs du coup).

#4 le RSI

Le RSI ! Le RSI ! Et oui, parce que les emmerdes administratives volent en patrouille serrée, j’ai touché le doublé banque-RSI (pardon, Sécurité Sociale des Indépendants. Ils ont changé de nom, mais pas d’adresse, et donc pas de nom sur la plaque dans la rue. Bref, on ne sait plus comment les appeler, ça devient schizophrénique cette situation). 

Je vous rappelle vite fait que je me suis inscrite en tant qu’auto-entrepreneur en fin d’année, avec un début d’activité au 1er décembre. J’ai reçu il y a 6 jours un appel de cotisations pour une société que j’ai fermé en juin dernier, mais que mon avocat avait omis de radier du RCS (enfin quand je dis mon avocat, je devrais dire son assistante naturellement, vous pensez bien que lui aussi s’appelle Ponce). 

Bref, là aussi pour vous la faire courte, j’ai du envoyer tout un tas de papiers au RSI/Sécurité Sociale des Indépendants pour leur expliquer le pourquoi du comment, les supplier de faire au plus vite (#lespoirfaitvivre, coeur avec les mains), en leur expliquant que ça m’arrangerait quand même pas mal de pouvoir me mettre au boulot (et être payée bien évidemment). On va pas se mentir, j’ai peu d’espoir d’être entendue « dans les plus brefs délais ». 

#5 la transition écologique

Pour finir, un petit point sur notre transition écologique si vous le voulez bien (pour ceux qui le souhaite, vous avez l’épisode 1 ici). 

Rayon couches lavables, je kiffe, même si on a des ajustements à faire et que c’est quand même une logistique particulière. Oubliez le fait de pouvoir faire une boule avec la couche de votre enfant et de la jeter nonchalamment dans la première poubelle venue. Non, il vous faut un évier pour pouvoir rincer ce qui doit l’être, une couche intégrale de rechange au cas où la première ait fuité, le sac pour transporter le sale… C’est moins intuitif que les couches jetables, indéniablement. Mais à ma décharge, j’ai un background de 9 ans d’utilisation de couches classiques, on ne s’en sépare pas en un claquement de doigts (mais j’y travaille). En attendant, on a déjà évité de jeter un sacré nombre de couches, et c’est déjà un bon début.

Niveau nourriture, le roulement yaourts/fromage blanc est géré par Papa Génial qui a trouvé le bon rythme je crois. J’ai pour ma part trouvé la recette ultime de cookies (je vous la donnerai dans un prochain post, promis), et j’en fait une grosse fournée le dimanche pour les goûters de la semaine. Ca fonctionne, sauf quand Num1 casse le pot en verre dans lequel lesdits cookies se trouvent, et que je me retrouve en PLS devant la poubelle dégueulant d’une vingtaine de cookies immangeables. 

J’ai réussi à tenir trois semaines avec mes menus réfléchis le weekend et préparés en avance. Le semaine dernière a été du grand n’importe quoi. La faute à Papa Génial qui a trouvé opportun de faire des courses au débotté et a ramené à la maison plein de trucs non prévus, mais qu’on a bien été obligé de manger. Du coup planning en l’air, cuisine à l’arrache tous les soirs, déception, exaspération, junk-food, fin du monde, rideau (sous vos applaudissements). Conclusion de l’histoire, je vais m’en tenir à mes plannings. Ça fait un peu psychorigide dit comme ça, mais c’est quand même vachement pratique. 

Et vous, votre mois de janvier, bien ou un peu foutraque comme le mien (notez que je publie cet article le 28, je ne sais pas ce que me réservent les 3 derniers jours du mois. Suspense) ?

 

Bilan du mois de janvier

6 réponses à « Bilan du mois de janvier »

  1. C’est ici le bureau des (com)plaintes ? Super, parce que j’en ai besoin.
    Alors chez nous on est sur du :
    #1 le bébé :
    faisons simple, il tousse/mouche depuis des semaines (bronchio-laryngo-pharyngo-rhumigo) et donc, il a perdu très probablement l’odorat et le goût (de vivre ?) et donc, il a plus envie de manger de nourriture solide et donc c’est la guerre pour lui faire avaler une seule cuillère et après c’est une victoire. Et puis aussi il dort pas puisqu’il tousse et respire plus par le nez et donc il se réveille au rythme de ses quintes et donc nous on dort plus et donc on a des boutons qui sortent. D’ailleurs, le bébé a aussi des dents qui sortent (oui, deux en meme temps) et donc, il a pas faim et meurt de sommeil du fait de la douleur mais ça on l’a déjà dit.

    #le reste :
    Voir le #1.

    Merci la vie. Bisous.

    1. Ahhhh, la sphère ORL de l’enfant en bas âge… tout un poème, surtout quand elle est doublée de poussée dentaire (oui, la poésie peut être lourdaingue a l’occasion)… Assez peu de solutions à t’apporter sur le sujet des dents, chez nous elles poussent comme les champignons, en silence (je me tais, j’ai compris).
      Et pour ce qui est du nez et de la toux, hormis lavage à l’eau de mer/actisoufre ou autre, éventuellement coquelucedal pour calmer tout ça la nuit, redresser le matelas, j’ai pas la solution miracle. Je peux juste de dire qu’à cause de l’otite, Léo toussait comme un vieux bolchevique tuberculeux, et que jamais j’aurais fait le lien… un peu d’ostéopathie peut être ?
      En tout cas, bon courage les amis, tout ça aura une fin, un jour 🙂

  2. Encore, encore. Je ne me lasse pas de te lire. Je vais trouver un moment pour t’appeler, cela si les enfants sont au top sur ce mois de janvier, on se refile l’air de rien une gastro qui nous sèche, et qui vient de m’avoir. Continue vie sur ta lancée et surtout ne t’arrête pas d’écrire. BISOUS

    1. Je crois que j’ai une pensée pour toi à peu près tous les jours, sans trouver le moment idéal pour t’appeler (mais existe-t-il seulement ce moment idéal dans nos vies trépidantes ? 🙄)… Soigne toi et on s’appelle vite ! Bisous

  3. Ostéo, kinéo, oréo, ohoh ! oui, on a tout fait, meme ce truc dégueu qui s’appelait le claping mais que maintenant on dit « kiné respiratoire ». Pas d’otite, elle est donc peut etre bien bolchevique…

    1. Ah ba merde alors, plus qu’à patienter jusqu’au printemps de coup 😓… mais promis, à la prochaine visite je lui une faucille et un marteau (en bois recyclé, naturellement) 😘

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